Mission EPI - Sensibiliser, Collecter, Couper et Jeter
Avec la pandémie, l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI), comme les masques chirurgicaux jetables (aussi appelés masques d'examen ou masques d'hygiène dentaire), les gants, les lingettes etc…, a considérablement augmenté.
Les estimations parlent de 129 milliards de masques et 65 milliards de gants utilisés chaque mois durant la pandémie (source : Journal of Environmental Science). OceansAsia (une organisation de conservation marine basée à Hong-Kong) évalue que pour la seule année 2020, 1.56 milliard de masques ont déjà atteint l’océan. “[C'est] juste une petite fraction des 8 à 12 millions de tonnes métriques de plastique qui entrent dans l’océan chaque année.” souligne le Dr. Teale Phelps Bondaroff, Directeur de recherche pour OceanAsia.
“Jetés ici, oubliés là, les EPI sont partout !” sur les trottoirs, dans les rues et les ruelles, dans les parcs mais aussi les sentiers de randonnées, les voies navigables et jusque dans les océans. Notre environnement, air, eau, planète et toute la vie sauvage, mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens, sont affectés négativement par notre insouciance égocentrique.
Vous trouverez d'innombrables articles de presse partout sur Internet si vous osez les rechercher sur Google. Des animaux sauvages ont été trouvés emmêlés et étranglés dans les élastiques des masques. Des tortues marines repérées en train de manger des gants confondus avec une proie.
Des dauphins et autres créatures marines échoués sur les rives en raison d'obstructions intestinales, toutes causées par des EPI. "Il ne fait aucun doute que les équipements liés à la pandémie, tels que les gants et les masques, nuisent à la vie marine. Les oiseaux, les tortues et autres animaux marins peuvent s'emmêler dans les élastiques ou s'étouffer avec des masques et des gants qui se retrouvent le long des rivages ou dans l'eau." a déclaré le Dr George Leonard, scientifique en chef d'Ocean Conservancy. Même les animaux domestiques tels que les chiens ne sont pas exempts de risques. De plus en plus, les vétérinaires se retrouvent à retirer chirurgicalement des bandes de masque facial en aluminium de l'estomac des chiens qui ont ingéré un masque. Ou opérer des chiens pour recoudre les estomacs et les déchirures de l'œsophage.
Au moment où les masques, gants et autres EPI, pour lesquels nous nous sommes tous battus, sont devenus l'élément essentiel pour nous protéger contre le virus, les rues de nos communautés ont commencé à être inondées de nos «nouveaux-nouveaux» déchets. Rapidement, ces équipements sont passés du statut de protection pour nous-mêmes à celui de menace pour notre environnement.
Les masques à usage unique sont faits de polypropylène (plastique) et mettent entre 100 et 500 ans pour se dégrader. Quand les scientifiques parlent de dégradation lorsqu'ils évoquent le plastique, cela signifie surtout que vos yeux ne peuvent plus les voir parce qu'ils sont trop petits. En effet, les plastiques se fractionnent en minuscules particules appelées microplastiques. Ces microplastiques peuvent même devenir encore plus petits et sont connus sous le nom de nanoplastiques. Une pensée qui fait froid dans le dos est que les plastiques nanométriques «font leur chemin dans l'environnement aquatique», ce qui est terrifiant si vous y réfléchissez car cela signifie que nous les buvons selon Indranil Chowdhury, professeur adjoint au département de génie civil et environnemental de la WSU. "Nous buvons près de quelques grammes de plastique chaque mois environ. C'est inquiétant parce qu'on ne sait pas ce qui se passera après 20 ans."
Les gants en vinyle et en nitrile sont des matériaux synthétiques non biodégradables et mettent entre 10 à 100 ans pour se dégrader en microplastiques puis en nanoplastiques. Heureusement, les gants les plus couramment utilisés sont en latex. Le latex est un matériau biodégradable provenant des arbres à caoutchouc. Les gants en latex mettent 5 à 10 ans pour se décomposer.
Mission EPI - Sensibiliser, Collecter, Couper et Jeter a pour objectifs de : 1) informer le monde entier que les masques et la majorité des gants et autres EPI que nous utilisons sont en plastique 2) sensibiliser les personnes à ne pas jeter les EPI au sol et les informer afin qu'elles se débarrassent correctement des masques et autres EPI à la poubelle ou dans des bacs spécifiques pour EPI. 3) informer les gens que les EPI ne doivent pas être placés dans des bacs de recyclage ni jetés dans les toilettes.4) promouvoir l'utilisation de masques en tissu réutilisables ou jetables. (Les masques en tissu, correctement nettoyés et désinfectés, peuvent être utilisés encore et encore.)5) pousser ceux qui nous gouvernent à créer des campagnes d'élimination appropriées des EPI pour éduquer et guider la population et à mettre en place des bacs d'élimination appropriés pour les EPI dans nos communautés.6) insister sur l'importance de couper les élastiques des masques pour protéger la faune7) exiger la nécessité d'alternatives vertes pour les masques tels que les masques fabriqués à partir de fibres d'abacá, de résidus de canne à sucre, de fibres de grains de café ou de chanvre, etc.8) promouvoir et mettre en œuvre des méthodes d'élimination responsable des EPI, via des technologies vertes, pour exploiter cette ressource inutilisée9) multiplier les ambassadeurs de Mère Nature via la Mission PPE / EPI - Sensibiliser, Collecter, Couper et Jeter. Des volontaires qui, en plus de rassembler, collecteront en toute sécurité et de façon éclairée, les EPI et en disposeront de manière appropriée. Des héroïnes et des héros qui aident sans crainte et de façon désintéressée à effacer l'empreinte écologique causée par la pandémie de Covid 19 et qui se battent pour inverser la tendance de la vague des EPI en polypropylène.
Avant que nous ne soyons pris au dépourvu par la pandémie de Covid 19, nous avions réalisé, en tant que société, des petits pas de progrès dans la réduction de notre empreinte écologique en lien avec le désastreux plastique. À l'heure actuelle, tous ces progrès que nous avions accomplis sont tombés à l'eau. Aujourd'hui, nous produisons plus de déchets qu'à tout autre moment de l'histoire. En définitive, en tentant de nous protéger, nous nous portons atteinte en polluant le bien commun (air, eau et terre habitable).
Nous devons cesser d'être engoncés dans le présent et commencer à prendre les mesures les plus urgentes pour assurer notre avenir. Nous, citoyens du monde, de l'Afghanistan au Zimbabwe, devons lutter pour protéger notre faune et notre flore qui elles n'ont pas de voix pour se faire entendre.
Faites partie de la solution et rejoignez notre cause! Chaque minute 3 millions de masques sont utilisés!
With the Covid 19 pandemic, the use of Personal Protective Equipment (PPE), such as disposable surgical face masks (also known as examination masks or dental hygiene masks), gloves, wipes, etc. has exponentially increased. It has been estimated that 129 billion face masks and 65 billion gloves are being used each month during the pandemic (source: Journal of Environmental Science). OceansAsia (A Hong-Kong based marine conservation organization) approximates that, by 2020 alone, 1.56 billion masks have already entered the ocean. “[It’s] just a small fraction of the estimated 8 to 12 million metric tonnes of plastic that enter our oceans each year.” says Dr. Teale Phelps Bondaroff, Director of Research for OceansAsia.
“Litter here, litter there, PPE everywhere” from city sidewalks, alleyways and streets, to our parks, hiking trails, waterways & oceans. The environment, our air, water, and habitable earth and our wildlife, mammals, birds, fishes, reptiles, and amphibians are being even more negatively affected by our self-centered carelessness. You will find countless news articles all over the internet if you dare to Google it. Wild animals have been found tangled & strangled in the elastic straps from face masks. Sea turtles spotted eating gloves mistaken for prey. Dolphins and other marine creatures beached up on the shores due to bowel obstructions all caused by PPE. "Without question, pandemic-related gear like gloves and masks is hurting sea life. Sea birds, turtles and other ocean animals can get tangled up in mask elastics, or choke on masks and gloves that end up along shorelines or in the water." Dr. George Leonard Chief scientist at Ocean Conservancy has been quoted as saying. Even domesticated animals such as dogs are not free from risk. More and more, veterinarians are finding themselves surgically removing aluminum face mask strips from the stomachs of dogs who ingested a mask. Or operating on dogs to sew up stomachs and esophageal tears.
The moment that masks, gloves, and other PPE, that we all fought for, became the essential element to protect ourselves against the virus, the streets of our communities began to flood with our “new-new” waste. From one moment to the next, these elements went from potentially protecting us to definitely threatening us.
Single-use masks are made of polypropylene (plastic) and take between 100 to 500 years to breakdown. When scientists say the word breakdown when speaking about plastics, they essentially mean that your eyes cannot see them because they are too small. When plastics are that tiny we call them microplastics. Microplastic can even get even smaller and are known as nanoplastics. A frightening thought is that nanoscale plastics “are making their way into the aquatic environment” which is terrifying if you think about it because that means we are drinking them according to Indranil Chowdhury, an assistant professor in WSU's Department of Civil and Environmental Engineering, "We are drinking almost a few grams of plastics every month or so. That is concerning because you don't know what will happen after 20 years."
Vinyl and Nitrile gloves are synthetic non-biodegradable materials and take between 10 to 100 years to breakdown ergo microplastics and thereafter nanoplastics. Luckily, the most commonly used gloves are made out of latex. Latex is a biodegradable material originating from the latex ducts of rubber trees. Latex gloves take 5 to 10 years to decompose.
Mission PPE - Educate, Collect, Cut & Discard’s objectives are: 1) educate the globe that masks and the majority of gloves and other PPE we use are made of plastics2) advise individuals not to litter PPE and to instruct people to properly dispose of PPE in the trash or in designated PPE trash containers. 3) inform people that PPE should not be placed in recycling bins nor flushed down the toilet.4) promote the usage of both reusable and disposable cloth face masks. (cloth face masks, properly cleaned and disinfected, can be used over and over again.)5) push those that govern us to create PPE proper disposal campaigns to educate and guide the populace and to install designated PPE proper disposal bins throughout our communities.6) stress the importance of cutting the elastic strings off masks to protect wildlife7) demand the necessity for green alternatives for face masks such as masks made from abacá fibers, sugarcane waste, coffee yarn, or hemp, etc. 8) promote and implement methods to dispose of PPE responsibly, via green technologies, to tap into this unused resource 9) grow Mission PPE / EPI - Educate, Collect, Cut & Discard ambassadors for mother earth. Volunteers who will likewise safely and wisely gather and collect littered PPE and properly dispose of it. Heroines and heros who fearlessly and selflessly help erase the ecological footprints caused by the Covid 19 pandemic and who fight to turn the tide on the polypropylene PPE wave.
Before we were blindsided with the Covid 19 pandemic, we as a global society were making small steps towards progress in reducing our nasty plastic ecological footprints. Currently, all that progress we had been making has gone down the drain. Now, we are producing more waste than at any other time in history. In essence, by protecting ourselves we are ultimately hurting one another by polluting what we share in common, air, water, and a habitable earth.
We need to stop being trapped in the now and begin to take the utmost urgent steps towards securing our future. We, inhabitants of our world, from Afghanistan to Zimbabwe, need to fight to protect our voiceless flora and fauna.
Be part of the solution and join our cause! Every minute, 3 million masks are being used!